Témoignage d'un client 🎙️• Évolution du nombre de couples au cours des 30 dernières années 📈
💡 Newsletter #31
🤓 Ce que vous allez découvrir aujourd’hui :
🎙️ Le témoignage d’un de mes clients, Bernard 49 ans, passé du statut de “célibataire paumé” à celui d’amoureux en 5 mois ;
📈 Une analyse de l’évolution des personnes en couple en fonction de l’âge et du sexe, au cours des 30 dernières années ;
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Témoignage d’un client : Bernard, 49 ans 🎙️
Aujourd'hui je reçois Bernard, un homme que j'ai la chance de compter parmi mes clients.
Pourquoi la chance ?
Hé bien, comme vous allez certainement le constater, Bernard est un homme sensible, intelligent, doté de fortes valeurs et aussi disons le, un homme haut en couleur. Bref, une personne comme il en existe peu.
Lorsque Bernard vient me voir pour la première fois, le 25 avril 2023, il dit lui-même que sa situation sentimentale n'est “nullement celle qu'il souhaite” et qu'il “estime avoir sans aucun doute, sa part de responsabilité là-dedans.” C'est sur ces bases que nous nous sommes lancés tous les deux dans mon accompagnement.
5 mois plus tard, un jour de septembre, il m'envoie un texto pour me dire :
"Antoine, Je viens vous annoncer la naissance d'un début d'histoire avec Marie*. La vie est belle. Se sentir aimé, se sentir désiré sont des sensations qu'il est bon de retrouver."
Vous l'avez compris : Bernard regoûte au bonheur naissant d’une vie à deux.
Comment a-t-il fait, concrètement ?
Qu'avons-nous mis en place pour y arriver ?
Qu'a-t-il pensé de l’accompagnement ?
Comment a-t-il vécu les choses ?
Quelles ont été ses doutes et ses questions ?
C'est à toutes ces questions (et bien d'autres) que nous allons répondre dans ce podcast.
Bonne écoute 🎧
*prénom modifié pour des raisons de confidentialité.
Analyse de l’évolution du nombre de personnes en couple en fonction de l’âge et du sexe, sur les 30 dernières années 📈
Le site de l’INSEE est une mine d’or.
Cela m’a encore été confirmé quand je suis tombé sur deux graphiques montrant l’évolution du nombre de français et françaises en couple (et donc aussi célibataires) sur les 30 dernières années.
Les voici (cliquez dessus pour les agrandir) :
Les questions que ces graphiques soulèvent 🤔
Je vous l’accorde : à première vue, ça ressemble plus à un plan d’un domaine de ski des Alpes, avec ses pistes bleues et rouges.
Mais en y regardant de plus près, ces deux graphiques sont extrêmement intéressants. Ils soulèvent même d’importantes questions, que voici :
Entre 20 et 36 ans, les hommes sont plus nombreux à être seuls, que les femmes du même âge. On voit par exemple qu’à 28 ans, 60% des femmes sont en couple pour 50% des hommes, soit 10% de moins. Comment l’expliquer ? 🤔
En revanche à partir de 50 ans, c'est le phénomène inverse : il y a plus de femmes seules que d'hommes célibataires. On voit par exemple qu’à 68 ans, 75% des hommes sont en couple pour 61% de femmes, soit 14% d’écart. Comment l’expliquer ? 🤔
Les français sont globalement 10% moins nombreux à être en couple comparé à 1990, alors qu'on a jamais fait autant de rencontres que de nos jours. Par exemple en 1990, 80% des hommes et des femmes étaient en couple pour 70% de nos jours. Comment l’expliquer ? 🤔
À l'inverse, à partir de 70 ans environ et en 2020, les français (hommes et femmes confondus) sont plus nombreux à être en couple qu'en 1990. On voit par exemple qu’à 84 ans, 70% des hommes sont aujourd’hui en couple pour 58% en 1990. De même pour les femmes du même âge, qui sont 50% à être en couple de nos jours pour 35% en 1990. Comment l’expliquer ? 🤔
Mon analyse 🩺
C’est à ces 4 questions que je vais tenter de vous apporter des réponses.
Mais avant de commencer, je précise un point important : ceci est uniquement mon analyse et non une vérité générale que je pense détenir. Pour y répondre, je me base sur mon expérience de 10 ans dans ce domaine mais aussi sur de nombreuses études, que je vous mettrai en lien. Il est donc important de prendre du recul avec ce que je vais avancer, il est possible que certaines de mes hypothèses soient incomplètes ou inexactes. Quoi qu’il en soit, la dernière étape de cette analyse sera d’inviter dans le podcast le chercheur en charge de cette étude, pour lui demander son avis. En espérant qu’il accepte ! 🤞
Entre 20 et 36 ans, les hommes sont plus nombreux à être seuls, que les femmes du même âge. On voit par exemple qu’à 28 ans, 60% des femmes sont en couple pour 50% des hommes, soit 10% de moins. Comment l’expliquer ? 🤔
Voici mes hypothèses :
Les jeunes femmes se mettent en couple plus tôt, pour des raisons biologiques.
J’enfonce certainement une porte ouverte avec cet argument, mais il me semble pourtant central : les femmes peuvent avoir des enfants jusqu’à environ 45 ans (la limite augmentant petit à petit grâce aux avancées scientifiques en la matière), contrairement aux hommes qui n’ont pas vraiment de limite biologique, seulement une limite de décence. Ajoutons à cela que le désir d’enfants en France reste très fort : ça serait le cas de 91% des français et françaises selon une étude datant de 2020 réalisée par Kantar pour l’UNAF (disponible ici), et on obtient une sorte d’équation pour les femmes, que l’on pourrait résumer ainsi :
Temps limité pour avoir un enfant + Désir d’enfant = Sujet traité avec précocité.
En somme, une majorité de jeunes femmes font de la création d’un couple et d’un foyer une priorité bien plus tôt que les hommes du même âge (ce point est en train de sensiblement changer, le nombre de femmes ne souhaitant pas avoir d’enfants étant en croissance).
Les jeunes hommes sont perçus comme étant généralement immatures (affectivement et financièrement) par les femmes du même âge.
L’argument #1 (ci-dessus) ne suffit pas à expliquer l’écart de 10% entre les hommes et les femmes Il faut aussi avoir en tête qu’un des principaux critères de sélection d’une majorité de femmes est la sécurité (source) que son partenaire va lui apporter (que ce soit la sécurité affective ou financière) afin de pouvoir entre autres, élever son enfant dans de bonnes conditions. Et à ce sujet là, les jeunes hommes sont perçus comme apportant peu ou pas assez de sécurité :
→ Sécurité affective : ils sont globalement jugés comme étant peu sérieux et moins matures par les femmes du même âge. J’en veux pour preuve un commentaire que j’ai eu sur mon post instagram à ce sujet (dispo ici), et justement écrit par une jeune femme : “Parce que les hommes veulent profiter et se poser tardiveeeeeement.” Est-ce que c’est vrai ou pas ? Peut-être. Je dirai plutôt qu’ils peuvent se permettre de profiter et de se poser tardivement. Une chose est certaine : c’est une perception majoritaire chez les jeunes femmes.
→ Sécurité financière : quand on est jeune, on est de facto moins stable professionnellement (sauf dans certains cas relativement exceptionnels) et donc financièrement. Là, il ne s’agit pas d’une perception mais d’une réalité concrète.
Les jeunes hommes sont en concurrence avec les hommes plus âgés.
Conséquence direct de l’argument #2 : les jeunes femmes vont se tourner vers des partenaires perçus comme étant plus sécurisants, à savoir des hommes plus âgés. Et ça leur va très bien, étant eux-mêmes attirés par des femmes plus jeunes. C’est ainsi qu’il n’est pas exceptionnel de voir une femme ayant la vingtaine s’engager avec un partenaire de 10 ans son ainé (l’inverse étant bien plus rare : les Macron, ça ne court pas les rues).
Ces 3 points, ayant un lien de causalité entre eux, expliquent selon moi pourquoi il y a en moyenne 10% d’hommes célibataires en plus que de femmes, dans la tranche d’âge 20-35 ans (surtout entre 20 et 30 ans).
Êtes-vous d’accord avec moi ? Dites-le moi en commentaire ou en réponse à cet email.
En revanche à partir de 50 ans, c'est le phénomène inverse : il y a plus de femmes seules que d'hommes célibataires. On voit par exemple qu’à 68 ans, 75% des hommes sont en couple pour 61% de femmes, soit 14% d’écart. Comment l’expliquer ? 🤔
Les femmes de plus de 50 ans vivent à peu près les mêmes galères que les jeunes hommes dont je viens de parler, mais pour des raisons différentes :
Les femmes de plus de 50 ans sont perçues comme étant moins désirables par les hommes du même âge.
Vous vous rappelez de cette phrase de Yann Moix ayant fait un gros bad buzz : « Je vous dis la vérité. A 50 ans, je suis incapable d'aimer une femme de 50 ans. (...) Je trouve ça trop vieux. Quand j'en aurais 60, j'en serai capable. 50 ans me paraîtra alors jeune. »
Une fois passé la réaction émotionnelle que ce type de phrase peut légitimement engendrer, il est selon moi essentiel de comprendre que cela retranscrit une réalité chez les hommes quinqua. Alors oui, on pourrait les juger de manière péremptoire (comme c’est à la mode en ce moment) en se disant que ce sont juste des cons, mais à ce moment-là, il faudrait en faire de même pour les jeunes femmes préférant sortir avec des hommes plus âgés et délaissant les hommes de leurs âges.
Mais convenons que cela serait injuste et stupide. Et puis surtout je suis pas là pour faire de l’idéologie, mais tenter de retranscrire une réalité afin de vous aider à vous y adapter et à atteindre votre objectif.
Il me semble donc plus judicieux d’essayer de comprendre cette dynamique de préférence en fonction de l’âge comme étant systémique : globalement et peu importe l’âge, les hommes préfèrent des femmes un peu plus jeunes pour des raisons physiques et les femmes des hommes un peu plus âgés pour des raisons de sécurité (sauf quand on dépasse les 60 ans, j’y viens ensuite). À un jeune âge, ce phénomène fait donc le bonheur des femmes et le malheur des hommes…puis s’inverse par la suite.
Une majorité de femmes de plus de 50 ans refusent de sortir avec des hommes de 10 ans leur ainé (et qui pourtant sont intéressés par elles).
Je trouve ce point particulièrement intéressant. Autant une jeune femme peut s’imaginer avec un homme de 10 ans son ainé, autant une femme de plus de 50 ans aura plus de mal. Pourquoi ? Selon moi pour une question de projection dans l’avenir : les hommes ayant une espérance de vie plus faible que les femmes et vieillissant souvent moins bien, la peur de devenir l’infirmière d’un grabataire ou encore pire à terme, une veuve, en refroidit un grand nombre. Il faut aussi avoir en tête qu’une femme de plus de 50 ans qui est célibataire a généralement déjà fondé un foyer et eu des enfants par le passé. Ses attentes d’un couple à cet âge là sont donc bien différentes : une forme de compagnonnage dont le but sera de passer des moments de qualité à deux, s’amuser, s’éclater. Bref, des choses qui demandent une forme physique.
Les femmes de plus de 50 ans sont en concurrence avec les trentenaires et surtout les quarantenaires.
À 50 ans, les hommes sont perçus comme étant au climax de la sécurité qu’ils peuvent apporter : matures affectivement (surtout s’ils ont déjà eu des enfants), et épargnants aguerris. Conséquence : ils plaisent aussi aux femmes ayant entre 35 et 50 ans. Et il se trouve qu’elles leur plaisent en retour et qu’ils vont aller en priorité vers elles.
Les hommes ont une espérance de vie plus faible.
Même si l’espérance de vie globale a beaucoup augmenté, l’écart entre les hommes et les femmes reste important : 85 ans pour les femmes contre 80 ans pour les hommes en 2018 (source). Cela peut aussi expliquer (en plus des arguments précédents) pourquoi à partir de 70 ans, le nombre de célibataires chez les femmes augmente très fortement. Car il y a tout simplement plus de femmes en vie que d’hommes.
Ces 4 points, ayant un lien de causalité entre eux, expliquent selon moi pourquoi il y a en moyenne 10% de femmes célibataires en plus que d’hommes, dans la tranche d’âge 50-75 ans.
Êtes-vous d’accord avec moi ? Dites-le moi en commentaire ou en réponse à cet email.
Moralité de ces 2 premiers points
Le monde de l’amour est équitablement injuste. Ou inéquitablement juste. Je m’explique :
→ Sentimentalement parlant, une majorité d’hommes connaissent la galère entre 18 et 35 ans. C’est par la suite, entre 40 et 60 ans, que les choses changent pour eux.
→ C’est l’inverse pour les femmes : l’apogée de leur succès se situe majoritairement entre 18 et 35 ans et elles commencent à connaitre la galère par la suite.
Bien évidemment, ce ne sont que des tendances et cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas connaitre une belle histoire d’amour à 25 ans quand on est un homme ou à 50 ans quand on est une femme : les exemples contraires sont légions.
Mais les tendances, ça compte et elles viennent confirmer ce que je vois à mon échelle : les hommes qui font appel à moi ont majoritairement moins de 35 ans et les femmes majoritairement plus de 35 ans.
En tout cas, si en lisant cet email une vague d’émotions pessimistes du style “ok mais c’est foutu pour moi en fait” vous a submergé, il est très important de comprendre que votre situation n’est pas une fatalité. Il y a des actions à mettre en place pour passer du statut de célibataire insatisfait(e) à celui de personne amoureuse. Quel que soit votre âge.
Et si vous ne me croyez pas, écoutez les témoignages client de mon podcast. Ils ont tous un point commun : ils ont refusé de devenir résigné.
Bon les lovers, cette newsletter est déjà très longue et très riche en informations, je vais donc m’arrêter là pour vous éviter une indigestion 😅
Avant que l’on se quitte, j’ai 2 questions pour vous 👇
Merci d’avance pour vos retours et à la semaine prochaine 👋
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Bonjour Antoine je viens d’écouter le podcast avec Bernard. Très intéressant , Bernard est un homme attachant, ouvert d’esprit, humaniste.
Je luis souhaite le meilleur avec Marie.
Merci Antoine.