5 Commentaires

Bonjour Antoine et merci pour ce replay très intéressant, qui confirme ce que je pense, l’amour commence par une amitié, on apprend à se connaître, ce que beaucoup d’hommes brûlent comme étape sur les applis….

Amicalement.

Catherine.

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Jan 15Modifié

Je ne suis pas d'accord au sujet des applis de rencontres. Les "couples" comptabilisés dans les stats mentionnées (4 couples sur 10 qui s'y formeraient) sont des couples au sens très large du terme, englobant souvent les partenaires sexuels occasionnels et relations à court terme (une personne qui y obtient 3 relations passagères = 3 couples !).

Sur les applis de rencontres, 30% des gens ne rencontrent personne et 75% n'y obtiennent aucune relation. 85% des dates y sont sans lendemain, et parmi les 15% restants, seuls environ 20% aboutissent à une véritable relation de couple. Moyenne qui masque de très fortes disparités.

En réalité, pour se mettre en couple à partir d'une appli, soit il faut faire partie des "super profils" (les plus désirables, surtout du côté masculin, les hommes étant en large surnombre), soit il faut gagner à la loterie du dating.

Les "belles histoires" vécues par une minorité des utilisateurs masque la misère vécue par la grande majorité des utilisateurs.

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L'un n'empêche pas l'autre.

Je parle d'ailleurs des inégalités sur les apps de dating un peu plus tard dans l'émission.

il n'empêche que factuellement et statistiquement, des millions de couples ont été formés ainsi (via internet au sens large, pas uniquement les apps, point important).

C'est un moyen qui créé des millions de couples mais aussi des millions d'insatisfaits.

quant à l'inégalité des apps, c'est un phénomène récent et qui s'accélère, mais qui n'était pas vrai au début. Les apps, de part la mise en place de différents méchanismes et surtout avec l'arrivée de Tinder, ont accéléré ce processus mais il est, au final, assez récent.

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Jan 15Modifié

Il faut se méfier de ces stats tendancieuses sur les couples formés par le biais de ces apps.

Exemple fictif et volontairement un peu extrême. On a dix personnes sur une app. Les chiffres que l'on nous présente : "Sur cet échantillon de 10 personnes, les applis ont abouti à dix histoires d'amour". Formidable ! La réalité ? Une de ces personnes a enchaîné 10 relations et 9 personnes n'ont eu aucune relation.

On nous présente ces chiffres mirifiques, mais pour une personne qui a trouvé sur ces apps, combien de personnes les ont quittées écoeurées ?

Il y a un biais dans les médias qui consiste à parler des "belles histoires" (car c'est vendeur, c'est positif, il y a des anecdotes à raconter) sur les applis et à occulter la souffrance de la majorité.

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Oui tu as tout à fait raison.

Concernant les médias, l'inverse est aussi vrai : le nombre d'articles que l'on voit sur les méfaits des apps.

Globalement, le sujet est traité de manière extrême, dans les deux cas. Ce n'est ni une solution miracle, ni un outil totalement inefficace. Mais c'est un outil de notre temps, et qui peut être utile si on s'en sert bien. Et ça ne doit pas être l'alpha et l'oméga de notre recherche comme je le dis souvent.

Après, je sais pas pour toi, mais autour de moi, mon entourage direct ou indirect (qui certes n'est pas un échantillon représentatif de la population française), une large majorité se sont rencontrés en ligne. Des profils différents : de l'ingé qui avait 1 match par semaine, au BG qui en avait 2 par minutes, des copines qui étaient écoeurées...

Mais oui il y a aussi de l'autre côté une réelle misère affective et sexuelle pour une partie non négligeable des hommes

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