Aujourdâhui, jâai reçu un drĂŽle de message. Ou peut-ĂȘtre hier, je ne sais pas.
âCâest quand mĂȘme drĂŽle de suivre les conseils sentimentaux dâune personne dont je ne sais rien.â
AprĂšs tout, câest vrai : vous ĂȘtes nombreux Ă lire cette newsletter sans me connaitre ni dâĂve ni dâAdam. Pour vous, je suis un Ă©tranger. DĂ©fĂ©rence gardĂ©e envers Camus, mais sur lui je vais renchĂ©rir : un Ă©tranger intime.
Ce message mâa troublĂ©. Câest le moins que lâon puisse dire. Il mâa rappelĂ© que jâĂ©tais pris en Ă©tau entre une certaine pudeur que jâaffectionne tout particuliĂšrement, et la nĂ©cessitĂ© de dĂ©voiler une partie de moi, Ă des fins (disons-le franchement) commerciale.
Car oui, aprĂšs tout, je comprends entiĂšrement cette personne. Si jâĂ©tais Ă sa place, jâaurais certainement moi aussi envie dâen savoir plus sur ce love coach qui me distille conseils et avertissements toutes les semaines. Ăa serait peut-ĂȘtre mĂȘme dâailleurs une condition sine qua non pour me faire accompagner.
Quâest-ce qui le motive ? Que connait-il Ă lâamour ? Pourquoi fait-il ce drĂŽle de mĂ©tier ? Est-il en couple ? Quel est son parcours amoureux ? Et cĂŠtera.
Peu enclin aux contorsions narcissiques de lâĂšre des rĂ©seaux sociaux, jâai pourtant dĂ©cidĂ© de me mettre (un peu) Ă nu et de vous faire un strip-tease.
Mais Ă ma maniĂšre : avec des mots.
Enfance : la promesse de lâaube
Jâai eu la chance de grandir au sein dâune famille dans laquelle il ne manquait rien : ni lâamour, ni lâargent. Ni de femmes dâailleurs : Maman, Mamou, Tantine, Huguette, Sophie, Colette, Carole. MĂȘme notre chien de lâĂ©poque, Olives, Ă©tait une femelle. Câest vous dire. Je me revois tel un pacha, inondĂ© dâamour dĂšs mon plus jeune Ăąge.
Quand la majoritĂ© des garçons de mon Ăąge adorait jouer au foot, je prĂ©fĂ©rais quant Ă moi nettement la prĂ©sence fĂ©minine. Jâai des souvenirs parcellaires dâĂȘtre en train de les Ă©couter, les observer, les imiter, le tout avec beaucoup dâadmiration et un soupçon dâincrĂ©dulitĂ©.
JâĂ©tais rĂ©guliĂšrement aux premiĂšres loges dâun spectacle que je trouvais fascinant : elles Ă©taient Ă la fois trĂšs diffĂ©rentes et pourtant similaires, claires dans leurs propos mais si subtiles ; franches et Ă©nigmatiques.
Câest certainement grĂące Ă cette pĂ©riode bĂ©nite, celle oĂč jâĂ©tais un Petit Prince, que jâarrive aujourdâhui Ă mâentendre Ă la perfection avec les femmes : de tous Ăąge et de tous horizon.
Ce que je retiens de cette période :
ma rencontre avec les Femmes ;
la dĂ©couverte de lâamour inconditionnel ;
le dĂ©veloppement de ma part de fĂ©minitĂ©, mon sens de lâĂ©coute, de lâobservation et de ma sensibilitĂ© ;
Adolescence : la guerre des boutons.
AhâŠlâadolescence ! Si je devais choisir un mot pour rĂ©sumer cette pĂ©riode, ça serait : bouton.
Boutons dâacnĂ© : jâen Ă©tais couvert. Et mon dieu, que cela me complexait. Ajoutez Ă cela un appareil dentaire scintillant, et vous avez lâado dans toute sa splendeur : mal dans sa peau. Câest aussi durant cette pĂ©riode que je compris que les femmes ne provoquaient en moi pas seulement de lâadmiration, mais aussi du dĂ©sir. DĂ©sir qui se transformera en tentatives. Et ces tentatives, en rĂąteaux. Et ces rĂąteaux, en sentiment dâinjustice. En rĂ©action, mon admiration pour la gente fĂ©minine se transforma en mĂ©pris : ce fut ma crise dâadolescence.
Boutons de clavier : mais fort heureusement, câest aussi durant cette pĂ©riode quâInternet fit son apparition : ce fut pour moi une magnifique Ă©chappatoire. Mon pĂšre avait achetĂ© un ordinateur Dell, qui trĂŽnait tel le Graal dans son bureau. Je dĂ©couvrais tout un nouveau monde, un monde absolument passionnant, sans limite et sans frontiĂšre : Internet. Et puis surtout, les rĂ©seaux sociaux, avec en tĂȘte, Facebook. Je dĂ©couvrais une nouvelle maniĂšre dâapprocher les femmes, plus douce, moins frontale, qui convenait parfaitement Ă ma timiditĂ© mais aussi Ă leur subtilitĂ©. Et puis surtout un outil de promotion personnel : je pouvais me mettre en scĂšne tel que je le souhaitais. Câest grĂące Ă Facebook que je connus mes premiers succĂšs amoureux et mes premiĂšres expĂ©riences charnelles. Je ne le savais pas encore, mais jâassistais aux balbutiements des sites de rencontres modernes.
Ce que je retiens de cette période :
ma rencontre avec Internet ;
le sentiment de rejet et les complexes ;
la dĂ©couverte dâun monde nouveau, Internet et du tout premier site de rencontre non-officiel, Facebook ;
une passion pour les nouvelles technologies ;
le développement de ma part de masculinité ;
La post-adolescence : Love me Tinder.
18 ans. Je quitte Toulouse pour Paris. AaaaaahâŠ.Paris ! Jâavais lâimpression dâarriver dans la cour des grands. Et câest aussi Ă ce moment lĂ que Tinder arrivait en France. Câest peut-ĂȘtre un dĂ©tail pour vous, mais pour moi ça voulait dire beaucoup.
CâĂ©tait parti pour une valse Ă mille swipes : un coup Ă droite, un coup Ă gauche, trĂšs souvent Ă droite, et les visages dĂ©filaient, les uns aprĂšs les autres. Quel voyage ! Miranda, Carla, Charlotte, Louise, Li-Ming, jâen avais le tournis.
Totalement grisĂ© par ce nouvel outil et mon succĂšs, jâenchainais les rencontres et les aventures, appliquant sans ambage ce fameux adage âpromesse dâun soir ne voit jamais le jourâ. La nuit, je mentais et je me perdais dans cette foule sentimentale. Je dĂ©couvrais quâil nây avait point besoin dâun piano pour avoir des groupies : un clavier QWERTY Ă©tait suffisant. JâĂ©tais devenu un Prince des villes, et je brillais comme une Ă©toile filante.
Dâailleurs, notifiant mon succĂšs Ă cet exercice, de plus en plus dâamis venaient me voir pour obtenir des conseils ; sur leurs profils, la maniĂšre dâaborder une conversation, des idĂ©es de lieux de rencontres. Je commençais Ă comprendre que la majoritĂ© des jeunes hommes de mon Ăąge avaient des difficultĂ©s et que je pouvais les aider. Câest aussi lĂ oĂč lâon commença Ă me surnommer Hitch.
Mais câĂ©tait aussi lĂ que je me rendis compte que cette insoutenable lĂ©gĂšretĂ© de lâĂȘtre nâĂ©tait pas sans consĂ©quence : jâĂ©tais devenu ce quâon appelle communĂ©ment un connard. Avec du recul, je pense que je nâavais pas encore digĂ©rĂ© mes rĂąteaux de lâadolescence : jâavais une (ridicule) vengeance Ă prendre.
Jusquâau jour oĂč je fis une rencontre avec une fille, dont je tomba follement amoureux. Sauf que je lâai trompĂ©. Et quâelle a appris. Et quâelle mâa quittĂ©. Et lĂ , ce fut le drame.
Jâavais lâimpression que tout mon monde sâĂ©croulait : cette sĂ©paration fut pour moi un vĂ©ritable traumatisme. Sâen Ă©tait suivi 6 mois de grande tristesse, dâauto-flagellations et dâintrospection : je reçus de lâamour la premiĂšre leçon, avalais la premiĂšre arrĂȘte. Avec du recul, je pense profondĂ©ment que cette pĂ©riode fut fondatrice pour la suite de mon parcours.
Et câest suite Ă cette rupture, que jâai intĂ©grĂ© lâESCP et y ai lancĂ© Abricot, un service de rencontre que jâavais imaginĂ©. Alors que ma relation avec Tinder & les apps en gĂ©nĂ©ral Ă©tait devenu une sorte de je tâaime moi non plus, jâavais dĂ©cidĂ© de prendre les armes et cĂŠtera.
Ce que je retiens de cette période :
ma rencontre avec lâunivers du Dating et de lâEntreprenariat ;
une maitrise et une âexpertiseâ dans ce domaine & la dĂ©couverte que je pouvais aider les autres ;
mon premier vrai Chagrin dâamour et que chacun ne peut pas faire câqui lui plait plait plait ;
LâĂąge adulte : Agathe the feeling.
Jâai fait la rencontre dâAgathe le 20 avril 2019, alors que je venais de fonder Abricot.
Pour moi, dĂšs le premier rendez-vous, câĂ©tait lâamour fou. Pour elle, plutĂŽt flou. Mais le temps a fait son Ćuvre et nous nous sommes apprivoisĂ©s. Enfin, surtout elle.
Dâailleurs, Ă lâheure oĂč jâĂ©cris ces quelques lignes, on fĂȘte nos 4 ans de relation. Et elle mâa fait livrer des roses rouges il y a quelques heures. Et ouai, ma meuf mâoffre des roses, et alors ?
Que dire sur Agathe, si ce nâest quâelle mâa beaucoup appris en amour (faut dire quâelle avait connu avant moi deux relations de quatre ans, quand moi je nâen avais connu quâune, dâun an) : la patience, lâindulgence, la passion maitrisĂ©e, le calme, la rĂ©solution des conflits, le compromis, le fĂ©minisme, la douceur, la construction, la projection, le sexe (le vrai), le temps long, le pardon, la communication. Câest mon amoureuse, confidente, ma meilleure amie, ma coĂ©quipiĂšre, ma partenaire de jeu, mon associĂ©e, et mĂȘme ma love coach (mais gratis). Jâaime bien dire quâelle mâa appris lâamĂ»r (comprendre : lâamour mĂ»r, ou mature).
Bref, elle a fait de moi un homme.
Ce que je retiens de cette période :
ma rencontre avec Agathe ;
lâapprentissage du couple ;
le sens des responsabilités amoureuses ;
lâamour mature ;
les difficultĂ©s qui peuvent traverser un couple et quâelles sont surmontables ;
To be continuedâŠ
Ceci est mon parcours, avec ses errements, ses apprentissages, ses fiertĂ©s. Ce parcours qui mâa amenĂ© Ă devenir love coach.
Quand je me retourne et que je regarde en arriĂšre, jâai lâagrĂ©able impression que tout sâest goupillĂ© naturellement, logiquement. Que dâune certaine maniĂšre, jâĂ©tais prĂ©-destinĂ© Ă ce drĂŽle de mĂ©tier (ce qui expliquerait dâailleurs peut-ĂȘtre pourquoi tant dâamis mâont dit, quand ils ont su que je me lançais dans cette activitĂ© : âtâes tellement fait pour ça mecâ.)
Et ce parcours je le mets désormais à votre service. Depuis 7 ans.
7 ans que jâaide les gens Ă vivre lâĂ©motion ultime quâest lâamour.
7 ans que je ne dĂ©vie pas de cette route, malgrĂ© les complexitĂ©s inhĂ©rentes Ă lâactivitĂ© dâun entrepreneur.
7 ans à travailler 6 jours sur 7, à apprendre, explorer, me remettre en questions, discuter, débattre, échanger sur cette splendide irrationalité.
7 ans à accompagner les Virginie, Bernard, Jean-Sébastien, Véronique, Marie, Julie, Julien, Valérie, Nicolas et tutti quanti.
7 ans à découvrir la vie de personnes si différentes mais toutes fascinantes.
Bref, 7 ans de kiff.
Et vous pouvez en ĂȘtre sĂ»r : ce nâest que le dĂ©but.
Ok, ok ok, câest un pub pour une assurance certes, mais elle est sublime !
â
Petit jeu pour terminer : si vous arrivez Ă me lister toutes les Ćuvres littĂ©raires, musicales ou tĂ©lĂ©visuelles auxquelles je fais rĂ©fĂ©rence dans cet email, je vous offre 20% de rĂ©duction sur mon accompagnement ou bien une session gratuite pour les clients en cours.
(psssstâŠ.je vous aide, il y en a 20).
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