Se reconnecter à son enfant intérieur
+ exercice concret
Avant de commencer…
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Pour celles & ceux que ça intéressent, voici les actus :
The Love Talk Show, c’est une émission dédié à l’amour tous les mercredis soirs, co-animé avec Amanda Tichit, psychologue. On reçoit des invités, on parle d’amour et on coach des gens en direct. On a de super invités prévus pour les prochaines émissions. Pour t’inscrire, c’est ICI et pour écouter les replays, c’est ICI.
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On naît tous avec le même trésor :
une capacité infinie d’espérer.
Quand on est enfant, on rêve sans stratégie.
On aime sans peur.
On avance sans calcul.
On croit avant de douter.
Puis la vie arrive.
Avec ses blessures, ses trahisons, ses humiliations silencieuses.
Avec les responsabilités, les ruptures, les séparations qui laissent des traces.
Avec les choses qu’on n’a pas choisies, mais qu’on a dû porter.
Et cet enfant plein de rêves…
s’efface doucement.
Il recule.
Il se tait.
Il observe depuis l’ombre.
Il devient prudent.
Puis méfiant.
Puis absent.
À 30 ans, 40 ans, 50 ans, parfois 60…
je vois tellement d’hommes et de femmes qui ne sont pas “cassés”,
mais simplement résignées.
Désabusées.
Déconnectées.
Pas déconnectés des autres.
Déconnectés d’eux-mêmes.
De cet enfant qui, autrefois :
croyait dur comme fer que tout était possible,
avançait sans s’excuser d’exister,
osait aimer à fond sans imaginer l’abandon,
rêvait grand, et simple en même temps.
Aujourd’hui, on est nombreux à avancer avec :
des peurs, des schémas, des doutes,
des scénarios d’abandon écrits dans le corps,
des méfiances qui poussent plus vite que les désirs.
Et la vie amoureuse devient un territoire dangereux.
Pas parce que les autres sont “méchants”.
Mais parce qu’on avance sans ce qu’on avait de plus précieux :
notre capacité d’aimer sans se trahir.
Cet enfant est le moteur de ton futur amoureux
On croit que grandir, c’est abandonner cet enfant.
Mais c’est faux.
Grandir, c’est apprendre à le protéger,
pas à l’effacer.
Parce que l’amour — le vrai —
ne peut pas se construire à partir de la peur.
La peur donne des relations brèves, tendues, nerveuses.
La peur crée des attachements anxieux, des dépendances,
des histoires où l’on s’efforce de ne pas déranger.
L’espoir, lui, ouvre les relations profondes.
L’espoir permet la confiance.
L’espoir donne le courage d’être soi — vraiment.
L’espoir, c’est l’enfant.
C’est lui qui sait encore :
que l’amour existe,
que tu mérites un lien doux,
que tu n’es pas condamné(e) à répéter les mêmes histoires,
que tu peux rencontrer quelqu’un qui te voit comme tu es.
L’adulte protège.
L’enfant rêve.
Et ce sont les deux, ensemble, qui construisent un couple.
Pourquoi on perd cet enfant ?
Parce qu’un jour, il a été déçu trop fort.
Ou trop tôt.
Ou trop souvent.
Alors tu as construit des murs.
Des boucliers.
Des réflexes.
Des “je ne veux plus souffrir”.
Des “on verra”.
Des “faut pas trop espérer”.
Des “j’avance, mais à moitié”.
C’est normal.
C’est humain.
C’est même brillant : c’est ton cerveau qui t’a protégé.
Mais voilà la vérité :
on ne rencontre jamais quelqu’un en avançant à moitié.
Il faut être un peu entier. Un peu ouvert.
Un peu vivant.
Et ça…
ça demande de reconnecter l’enfant.
Rouvrir la porte à l’enfant : une nécessité amoureuse
Quand je parle d’“enfant intérieur”, je ne parle pas de naïveté.
Je parle de courage émotionnel.
Parce que c’est ton enfant intérieur qui :
ose croire aux histoires qui valent le coup,
garde ton cœur ouvert assez longtemps,
te permet d’aimer sans te dissoudre,
te donne la force de parler de toi,
te relie à un futur qui vaut la peine d’être vécu.
Sans lui, tu peux aimer…
mais tu aimes en serrant le frein à main.
Avec lui, tu deviens capable de vivre un amour profond, stable, enraciné —
pas l’amour dopamine qui brûle vite,
mais l’amour ocytocine qui construit.
L’amour adulte a besoin de l’enfant, mais pas l’inverse
Le rôle de l’adulte, c’est la lucidité.
Le rôle de l’enfant, c’est l’élan.
L’un te protège.
L’autre t’ouvre.
Quand tu n’écoutes que l’adulte, tu sur-rationalises.
Quand tu n’écoutes que l’enfant, tu t’exposes trop.
Mais quand les deux travaillent ensemble…
tu deviens imbattable.
Tu deviens aimant ET solide.
Ouvert ET ancré.
Sensible ET stable.
Tu deviens quelqu’un qui peut choisir l’amour sans se perdre dedans.
Exercice pour se reconnecter à cet enfant
5 minutes pour faire revenir l’enfant — et relancer ton futur amoureux.
1. Prends une feuille.
Note ton prénom. Puis écris en dessous :
« Quand j’étais enfant, je rêvais de… »
Laisse sortir 3 à 5 choses. Pas 30.
Juste les premières qui remontent.
2. Repère ce que ces rêves disaient de toi.
Exemples :
“Je voulais voyager partout.” → j’aimais la liberté.
“Je voulais qu’on m’aime très fort.” → j’avais un besoin de lien profond.
“Je voulais sauver les animaux.” → j’avais un cœur immense.
3. Choisis une qualité de cet enfant que tu veux réactiver aujourd’hui.
Juste une.
La plus juste.
La plus urgente.
4. Engage-toi pour 7 jours.
Pendant une semaine,
fais une mini-action quotidienne qui honore cette qualité.
Une seule.
Simple.
Concrète.
Ritualisée.
Exemples :
Si l’enfant en toi rêvait d’amour → écris un message vulnérable à quelqu’un.
S’il rêvait de liberté → fais une activité sans calcul, juste pour toi.
S’il rêvait d’exprimer → raconte un souvenir à quelqu’un que tu aimes.
S’il rêvait d’être vu(e) → partage une intention, un besoin, une envie.
Ce n’est pas pour l’autre.
C’est pour toi.
C’est pour rouvrir la porte.
Parce que l’amour durable ne naît pas de la peur d’être seul,
il naît du courage de redevenir vivant(e).



Merci Antoine pour ces conseils et cet exercice sur l enfant intérieur que je vais faire ;j écoute davantage mon enfant intérieur et mes ressentis et j évite surtout de vouloir plaire à tout le monde pour être aimée ;je grandis
Merci Antoine pour cet écrit qui me touche et me parle tellement !…
Pas si simple même lorsque l on sait .. merci pr cet échange profond.
Et merci pour l exercice.
À « tout à l heure «
Caroline