Ma moitié
Avant de commencer…
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Pour celles & ceux que ça intéressent, voici les actus :
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Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un mot que j’entends partout.
« Ma moitié. »
« Je cherche ma moitié. »
À chaque fois que je l’entends, ça fait sonner une alarme dans ma tête.
Pourquoi ?
Parce que ce mot n’est pas anodin.
Les mots en disent long sur les gens qui les emploient.
Dire « ma moitié », c’est dire :
je ne suis pas complet(e) seul(e).
j’attends d’un autre qu’il vienne combler mon vide.
j’imagine l’amour comme une fusion.
Et ça, c’est une erreur fondamentale.
L’emploi de ce terme est extrêmement révélateur de la dynamique de couple imaginée par la personne.
Une dynamique de dépendance.
De confusion.
Et de perte de soi.
Mais l’amour n’est pas ça.
L’amour, ce n’est pas 0,5 + 0,5 = 1.
C’est 1 + 1 = 2.
Deux êtres entiers.
Deux individualités qui se choisissent.
Pas deux morceaux qui se recollent.
La psychologie l’a montré.
Robert Sternberg, l’un des grands chercheurs de la psychologie de l’amour, a décrit ce qu’il appelle le triangle amoureux.
Selon lui, une relation solide repose sur trois dimensions :
l’intimité (la complicité, la proximité émotionnelle),
la passion (le désir, l’élan),
l’engagement (le choix conscient de construire ensemble).
Quand ces trois dimensions sont présentes, on atteint ce qu’il appelle l’amour accompli.
Tu le vois bien : Sternberg ne parle jamais de moitié manquante.
Il parle d’équilibre entre trois forces, vécues par deux individus entiers.
Alors retiens ceci :
Quand tu dis « ma moitié », tu programmes déjà ton couple pour l’échec.
Quand tu dis « mon partenaire », « mon compagnon », tu places la relation sur un autre plan : celui du choix et de l’équilibre.
L’amour n’est pas la recherche de ta moitié.
C’est la rencontre d’un autre entier.
Et ce jour-là, il n’y a plus de moitié.
Il y a deux libertés.
Deux forces.
Deux vies qui s’additionnent.