Les gens qui doutent
Avant de commencer…
On est désormais 24,710 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️
Voici les actus :
Envie d’être accompagné(e) ? Je réouvre quelques places pour un coaching individuel, sur plusieurs mois. Un accompagnement en profondeur, pour t’aider à construire une vraie histoire. Intéressé(e) ? Postule ici 👈
Le replay du Love Talk Show d’hier soir est disponible. Une pépite. Yannis y raconte son passage de relations toxiques à une belle histoire d’amour (sa femme allait accoucher !). Emmanuelle partage son chemin depuis le suicide de son ex-compagnon. Une émission bouleversante. Les replays sur les différentes plateformes sont dispos ici 👈
Le doute, en amour, a mauvaise presse.
On le prend pour un signe de faiblesse.
Un défaut du cœur. Une fissure dans le “bon choix”.
“Si tu doutes, c’est que ce n’est pas la bonne personne.”
→ Cette phrase est une connerie.
La vérité ?
Ceux qui fuient leurs doutes ne fuient pas seulement une relation.
Ils fuient l’amour lui-même.
Le doute, ce n’est pas un bug dans le système.
C’est la fonction même du système.
C’est un signal précieux, un détecteur d’angles morts.
Un petit voyant qui s’allume et qui dit :
“Hey, creuse ici. Il y a quelque chose à regarder, à comprendre, à clarifier.”
Un doute, c’est souvent le début d’une conversation.
Pas d’une rupture.
Mais au lieu de l’écouter, on le fait taire.
On l’écrase sous des phrases toutes faites :
“Si c’était le bon, je ne douterais pas.”
“Si j’étais vraiment amoureuse, je serais sûre.”
C’est faux.
C’est dangereux.
Et c’est exactement ce qui pousse des milliers de personnes à s’autosaboter en boucle.
Le doute ne dit pas “ce n’est pas le bon”.
Il dit “il y a une complexité à explorer”.
Et devine quoi ?
L’amour mature (ou l’amour ocytocine comme j’aime bien l’appeler), c’est justement ça :
Apprendre à vivre avec la complexité.
À la regarder dans les yeux.
À en faire une richesse, pas un motif de fuite.
Je le vois tous les jours dans mes coachings.
Les relations qui tiennent ne sont pas celles où tout est fluide.
Ce sont celles où, face aux doutes, on parle au lieu de fuir, on ajuste au lieu de rompre, on apprend au lieu d’accuser.
Oui, bien sûr, il existe un doute pathologique : le doute constant, paralysant, obsessionnel. Celui qui te coupe de ton intuition et de tes élans.
Mais c’est l’exception. Pas la règle.
Le doute raisonnable, lui, est un allié.
Une boussole.
Un appel à la lucidité.
Alors plutôt que de paniquer au premier doute…
Pose-toi une vraie question :
Est-ce que je fuis l’autre… ou est-ce que je fuis le réel ?
Parce que l’amour, le vrai, n’est pas une absence de doute.
C’est une capacité à le traverser à deux.
Le doute n’est pas le contraire de l’amour.
Il en fait partie.
Et comme Anne Sylvestre,
j’aime les gens qui doutent.
Pas ceux qui fuient.
Ceux qui restent.
Ceux qui regardent le trouble en face.
Ceux qui avancent, même avec une petite peur au ventre.
Parce qu’aimer, c’est pas signer un contrat de certitudes.
C’est faire de la place à l’inconnu. Et y croire quand même.
Alors embrasse ton doute.
Il est peut-être la plus belle preuve… que tu es prêt(e) à aimer.
🎧 Pour aller plus loin, écoute ce bijou d’Anne Sylvestre.
Un hymne à celles et ceux qui aiment… sans certitudes. 👇
À bientôt