⚡️😰 Il faudrait 285 matchs avant d’arriver à une relation durable sur les apps
💡 Newsletter #15
🤓 Ce que vous allez découvrir aujourd’hui :
❤️ Il faudrait en moyenne 285 matchs avant d’arriver à une relation durable. Je vous explique comment réduire ce chiffre ;
📈 Une série d’autres statistiques des apps de dating pour vous aider à mieux naviguer dans cette jungle et obtenir des résultats ;
🎙 Mon entretien avec Marie-Hélène, quinqua parisienne divorcée, qui nous partage son retour d’expérience sur les apps de dating ;
🍑 L’impact de la ménopause sur la sexualité ;
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Stats are facts ✅
J’ai découvert une étude absolument passionnante.
C’est une étude qui regroupe des centaines de statistiques d’usage de l’application Tinder, sur l’année 2022.
Ces données, si on les lit bien, sont très instructives. Elles permettent d’observer les grandes tendances que l’on retrouve sur l’ensemble des apps de dating (si c’est valable pour Tinder, dites-vous bien que ça l’est aussi pour toutes les autres apps fonctionnant sur le même modèle) et donc, de comprendre les grandes dynamiques à l’œuvre dans l’univers impitoyable du dating.
☝️ En tant qu’utilisateur, l’analyse de ces données vous permettra d’ajuster votre comportement et votre usage de ces outils, afin d’en obtenir leur quintessence : savoir, c’est pouvoir. Pour vous, j’ai donc décidé de choisir les statistiques qui me semblent être les plus instructives et de vous partager mon analyse.
→ En moyenne, il y a besoin de plus de 57 matchs pour une première rencontre et de 285 matchs pour arriver à une relation de couple.
Stat à prendre avec des pincettes, puisque c’est une moyenne. Mais je la trouve particulièrement intéressante car elle permet de se positionner et de se comparer. Si vos résultats se rapprochent de cette moyenne ou la dépassent, don’t think twice : ça veut dire qu’il y a un gros problème dans la manière dont vous vous servez des apps. À titre d’exemple, avec mes client(e)s, la moyenne est de 3 matchs pour une première rencontre et 15 matchs pour un début d’histoire de couple. Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard mais d’une stratégie mûrement réfléchie.
→ L’élément le plus important d’un profil selon les femmes est la bio et pour les hommes la photo.
Messieurs : ne sous-estimez pas l’importance d’une description et plus globalement la manière dont vous écrivez. De jolis mots valent mieux que de gros abdos. Et si vous avez les deux, c’est bingo.
Mesdames : mettre une seule photo de vous présentant 10% de votre visage et une autre d’un paysage ne préservera pas votre anonymat, seulement votre célibat.
→ Les femmes swipent à droite en moyenne 14% du temps et les hommes 46%.
→ Le taux de match pour une femme est de 10% quand pour un homme il est de 0,6%.
Voyez cela comme un cercle vicieux : plus les femmes ont des demandes, plus elles vont être sélectives, moins il y aura de matchs. Et moins les hommes ont de résultats, plus ils vont liker tout azimut et regarder seulement une fois le match réalisé si le profil les plait vraiment. Ces deux phénomènes se nourrissent.
Messieurs : si vous avez pas ou peu de résultats sur les apps, liker tous les profils que vous voyez ne changera rien à la donne. Au lieu de cela, arrêtez vous deux secondes et demandez vous comment vous pourriez augmenter votre taux de match. Si vous n’y arrivez pas seul, envoyez-moi un message et nous en parlerons.
Mesdames : vous qui avez le pouvoir de défaire ce noeud gordien : ouvrez vos chakras et augmentez votre taux de match (entre 30 et 40%, c’est super). Je peux vous l’assurer : cela aura plein d’effets positifs. N’oubliez jamais que la moitié des femmes en couples disent à propos de leurs conjoints : “ah mais tu sais au début, il me plaisait pas du tout”.
→ Les jeudis et dimanches sont généralement les jours où le nombre d'utilisateurs actifs est le plus élevé.
→ L'heure de pointe sur Tinder se situe entre 18 et 22 heures, avec un nombre croissant d'utilisateurs actifs après 21 heures.
Messieurs, si vous devez donc lancer votre boost chèrement payé, utilisez le à ces moments là, pas le lundi à à 13h.
→ Les photos de profil avec des "lunettes" entraînent une réduction de 15 % des matchs.
→ En outre, les statistiques de Tinder indiquent que les personnes qui sourient sur leurs photos ou sont tournées vers l'avant obtiennent respectivement 12 % et 20 % de matchs supplémentaires.
À celles et ceux qui portent des lunettes de vue : oui je sais bien, c’est super discriminant. Mais il n’y a rien de plus discriminant que l’amour. Je vous conseillerai, pour les photos de votre profil ainsi que vos premières rencontres, de porter des lentilles. Et si pour une raison X ou Y, vous ne pouvez pas porter de lentille, investissez dans de super belles lunettes de vue.
Et à tous ceux complexés par leur sourire : un sourire avec une dent de traviole vaudra toujours mieux qu’un visage fermé. Et même qu’un sourire lèvres fermées. Sauf s’il vous manque quelques dents.
→ 56% des utilisateurs ont une participation quotidienne active sur la plateforme, tandis que 58% des utilisateurs consultent Tinder plusieurs fois par heure.
→ En moyenne, un utilisateur passe environ 90 minutes sur Tinder chaque jour.
→ En moyenne, un utilisateur se connecte à son profil 11 fois par jour.
Vous voyez ces données ci-dessus ? Hé bien, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire. Ces chiffres nous montrent le côté hautement addictif et chronophage de ces services. Et c’est justement tout ce temps investi qui peut avoir tendance à décupler les émotions négatives que vous vivez en cas de déceptions (ghosting, rencontre décevante, etc…). Un usage sain et efficace de ces services demande de la discipline et de la stratégie.
3 connections par jour max (1 le matin, 1 le midi, 1 le soir) ;
15 à 20 minutes en cumulé par jour max (conversations comprises) ;
3 matchs en même temps max ;
7 jours max avant d’organiser une rencontre ;
toujours faire une deuxième rencontre sauf en cas de redflag ;
Si vous devez investir votre temps, c’est dans le réel, pas le virtuel.
→ Les hommes sont 22 fois plus susceptibles de devenir des utilisateurs payants que les femmes.
→ 96 % des utilisateurs payants sont des hommes et 4% des femmes.
Mesdames, il ne faut pas avoir honte de payer sur une application de rencontre. Au contraire. En vous évitant d’avoir à swiper les profils, les fonctionnalités payantes vous feront gagner beaucoup de temps et donc de la santé mentale : non négligeable.
Et puis en moyenne, le coût d’un abonnement est de 20€ par mois, le prix de ce Spritz que vous avez bu avec vos copines jeudi soir dernier. Pas la mer à boire, convenons-en.
Pour aller plus loin et consulter l’étude compliquez, cliquez ici → source
“Who’s the boss of your house ?”
Je suis tombé sur cette vidéo datant de 1961, dans laquelle un journaliste demande à des hommes et des femmes mariés “who’s the boss of your house ?”. Ce micro-trottoir m’a particulièrement fait sourire, surtout le premier couple : les deux disent verbalement que c’est l’homme le boss, mais pourtant leur body langage (surtout celui de la femme) laisse penser que c’est bien elle, la boss…
La deuxième est pas mal non plus : “I’M THE BOSS. Because i’m a widow”.
Le podcast de la semaine 🎙
Cette semaine, j’ai échangé avec Marie-Hélène, parisienne quinqua’ divorcée.
Je connais Marie-Hélène depuis un petit moment désormais. Nous nous sommes rencontrés dans un cadre professionnel il y a quelques années et avons conservé un lien depuis. Je pense même que nous pouvons dire que nous sommes désormais amis. Nous échangeons régulièrement au sujet de sa vie amoureuse et elle suit assidument cette newsletter, me faisant beaucoup de retours et commentaires très constructifs.
C’est donc tout naturellement que j’ai décidé de l’inviter afin que nous échangions sur sa vie sentimentale, sa vision des choses, ses problématiques, ses rencontres, sa sexualité, ses amours et ses peines de cœur.
Un entretien sans tabou et plein de complicité.
Bonne écoute.
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Merci à Marie Hélène pour sa franchise. Je partage ses idées sur les hommes, pour avoir vécu des expériences similaires qui moi me déroutent, ayant moins confiance en moi.
Les hommes ne savent plus où est leur place, mais ce n’est pas nouveau.
Merci Antoine pour cet interview.