Le premier dimanche de janvier, c’est la grande messe des célibataires.
Dit autrement : c’est le jour le plus actif de l’année sur les apps de dating.
Des millions de célibataires affluent sur les apps, prêts à swiper dans l’espoir de la rencontre. Une sorte de Super Bowl des célib’.
Et ce jour, c’est… aujourd’hui.
L’occasion parfaite de te présenter 4 nouvelles applications qui pourraient transformer le paysage du dating en France en 2025 (selon moi).
On commence avec la première : une startup venue des Pays-Bas, Breeze.
(psssst….je ne suis pas payé pour en parler!)
Breeze
Venue tout droit des Pays-Bas, Breeze s’inscrit dans l’une des grosses tendances dating 2025 : moins de virtuel, plus de réel. En gros, Breeze va carrément supprimer les discussions virtuelles pour organiser directement des rencontres en personne lorsqu’il y a match.
Comment ça marche concrètement ? 🤔
Chaque jour à 19h, tu vas recevoir une sélection de profils susceptibles de te plaire (je ne sais pas combien exactement mais à priori pas beaucoup, genre 5 max, ce qui est une bonne chose selon moi).
Si tu matches avec l’un de ces profils, il n’y aura pas de phase de discussion comme ça se produit sur les apps traditionnelles comme Tinder ou Bumble. À la place, l’app va t’aider à organiser la rencontre pour que vous vous rencontriez direct !
Ça coûte 9€ et en échange tu as une conso offerte dans l’un de leur bars partenaires. Bon, soyons clairs : ça coûte que dalle et c’est pas avec ça qu’ils seront rentables. Certainement une stratégie d’acquisition de leur part qui, si l’app fonctionne, ne risque pas de durer. Dit autrement, les prix vont augmenter à un moment. C’est certain.
“La sécurité au centre”
Cette phrase, on la retrouve sur leur site. Normal, car avec un concept comme ça, les gens ont besoin d’être sûrs de ne pas tomber sur des grands malades. Surtout les femmes, pour qui les sujets de sécurité sont particulièrement actuels. Voici ce qu’ils disent :
“Les membres sont examinés et vérifiés”. Bon, j’ai essayé et c’est pas vraiment le cas : ils vont juste s’assurer que tu es bien la personne que tu prétends être sur tes photos, mais la vérification s’arrête là. Pas de quoi impressionner Interpol.
“Des endroits safe où le personnel s'assure que tout se passe bien”. Ok, ça, je veux bien le croire.
“Le compte des ghosteurs·ses est gelé”. Sur le papier, l’idée est top. Mais…j’ai testé, j’ai matché et j’ai directement annulé le date (oui pas très sympa mais j’avais tout précisé sur mon profil) et la vérité est un peu différente (cf capture d’écran ci-dessous). En vérité, les ghosteurs ont le droit à une deuxième chance et lorsque le compte est gelé, il l’est uniquement pour 1 semaine…pas terrible !
Pour qui ?
En termes de localisation, la majorité des utilisateurs français vont se situer en Île-de-France (pour le moment).
Et niveau âge, comme souvent avec des apps nouvelles, on va d’abord y retrouver une population jeune, en l’occurrence, 20-35 ans.
Donc si tu es en dehors de ces critères, je te déconseille l’app pour le moment. Après, rien ne t’empêche d’essayer car tu n’auras à payer que pour un date.
Chronologie de la startup
Lancement : 2019.
Expansion : Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, puis Paris.
Levée de fonds : 1,3 M€ en 2022. Pas de quoi rivaliser avec Tinder, mais suffisant pour semer une étincelle.
Les avis publics
App Store :
Note moyenne : 4,1 sur 5, basée sur 139 évaluations.
Classement : Classée n°125 dans la catégorie "Style de vie".
Google Play Store :
Note moyenne : 2,6 sur 5, basée sur environ 6 030 avis.
Nombre de téléchargements : Plus de 100 000.
Les avis des utilisateurs sont partagés. Certains apprécient le concept innovant de rencontres sans messagerie préalable, mettant l'accent sur des rendez-vous réels et rapides. D'autres expriment des préoccupations concernant le processus de sélection des profils, la qualité des correspondances proposées et des problèmes techniques liés à l'application.
Mon avis
Je ne vais pas te mentir : j’aime bien l’idée. Pourquoi ? Parce qu’en 2017, avec mon ancienne app Abricot, j’avais imaginé exactement le même concept. Un concept qui répond à deux gros problèmes :
1. L’abondance de choix.
Le fait de n’avoir qu’une sélection de profils par jour, c’est bien mieux que d’avoir une infinité de profils à swiper tous les jours. Ca réduit le phénomène du paradoxe du choix dont je parle souvent et qui, souvent sans t’en rendre compte, t’entrave dans ta quête.
2. Le virtuel se transforme rarement en réel.
95 % des matchs sur les apps “traditionnelles” finissent dans les limbes. Autrement dit, n’aboutissent jamais à une rencontre. Avec Breeze, les utilisateurs sont (en théorie) motivés à se rencontrer. Bon sauf les coquins comme moi qui s’inscrivent uniquement pour tester.
Un concept sympa, mais ça ne suffit pas.
Breeze soulève des questions clés :
• Si le premier rendez-vous est un flop, les utilisateurs persisteront-ils ?
• Les célibataires sont-ils vraiment prêts à rencontrer quelqu’un sans avoir échangé un mot au préalable ?
Ce sont des interrogations majeures, car le marché du dating est une jungle : contre-intuitif, paradoxal, et saturé d’acteurs agressifs prêts à cramer des millions en campagnes de pub. Mon expérience avec Abricot m’a appris que ce qui semble être une “bonne idée” sur le papier peut souvent s’avérer difficile à mettre en œuvre dans la réalité.
Ajoutons à cela un autre facteur décisif : le marché du dating est un modèle de “winner takes all”. Il n’y a que très peu de place pour les “petits” succès. Les apps qui prospèrent sont celles qui parviennent à s’imposer massivement et durablement.
Mais… j’aime la vision de Breeze : réduire le virtuel pour pousser les rencontres réelles, c’est audacieux et nécessaire.
J’espère qu’ils réussiront, parce que ce marché a cruellement besoin d’un vent frais.
Au fait ! 😍
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Relovution – Ton plan en 8 étapes pour trouver l’amour en 2025.
On parlera de tout : des nouvelles apps aux techniques concrètes pour rencontrer (et garder) la bonne personne.
Deux dates au choix :
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→ Mercredi 15 janvier : je m’inscris 👈
⚠️ Les places sont limitées, alors ne traîne pas.
À très vite,
Antoine