Avant de commencer…
On est désormais 19,917 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️
Pour celles & ceux que ça intéressent, voici les évènements à venir :
mardi 19 août à 20h, je suis de retour avec une masterclass spéciale rentrée : “Comment trouver l’amour en cette rentrée de septembre ?”. Pour t’inscrire, c’est ici 👈
mercredi 20 août à 19h30, le Love Talk Show est de retour (un coaching collectif en direct), après 3 semaines de break estival. Si tu veux t’inscrire, c’est ici 👈
Il y a des gens qui passent leur vie…
à ne pas vivre leur vie.
Ils vivent celle des autres.
Celle que la société, la famille ou "les gens" attendent d’eux.
À porter des masques.
À ajuster leurs gestes, leurs mots, leurs choix… pour correspondre.
À éviter de déplaire comme si c’était la pire des fautes.
Malheureusement, à vouloir plaire à tout le monde, on finit par ne plaire à personne.
Je sais : ce n’est pas simple.
Nous vivons à une époque d’hyper-susceptibilité.
Où le moindre mot, la moindre nuance, peut être mal interprété.
Alors on apprend à se lisser.
À aplanir les angles.
À effacer tout ce qui dépasse.
À ne plus être nous.
Et on appelle ça “bienveillance”.
Mais c’est une bienveillance vidée de sa substance.
La vraie bienveillance ne consiste pas à se trahir pour ménager l’autre.
La vraie bienveillance commence par soi.
Et personne ne peut respecter autrui s’il n’a pas appris à se respecter lui-même.
Se respecter, c’est oser.
Oser dire ce qui compte.
Oser faire ce qui nous importe.
Oser être soi, même si cela dérange.
Car se conformer n’est pas neutre :
chaque fois que tu te sur-adaptes, tu renonces à une partie de toi.
Et un jour, tu ne sais même plus à quoi tu as renoncé.
Je sais de quoi je parle.
J’ai grandi dans cette société du risque zéro,
où l’on confond la paix avec l’absence de conflit,
et la sécurité avec l’absence de vie.
Pendant longtemps, j’ai appliqué ce principe dans mes relations et dans mon travail :
ne pas heurter, ne pas créer de vagues, ne pas être “trop”.
Résultat : le néant.
Je ne déplaisais à personne. Mais je ne plaisais à personne non plus.
Puis, comme souvent quand on quitte un extrême, je suis allé dans l’autre :
provoquer pour provoquer, choquer pour choquer.
À l’adolescence, je croyais que c’était ça, “être soi”.
En réalité, je pouvais blesser pour rien, casser sans rien construire.
Et j’ai compris qu’en vérité, dans les deux cas, je ne pensais jamais à moi.
Quand je me taisais, c’était par peur de blesser.
Quand je provoquais, c’était pour heurter.
Mais toujours, mes actes étaient dictés par les autres :
leurs attentes, leurs réactions, leur regard.
La solution ? Que ça parte de soi.
Pas pour sombrer dans l’individualisme vide,
mais parce que toute parole, toute action, doit trouver sa source à l’intérieur.
C’est comme ça que j’ai fini par comprendre une vérité simple :
mieux vaut être critiqué pour ce qu’on est que toléré pour ce qu’on n’est pas.
Et ce respect-là, celui qui compte vraiment, ne vient jamais de l’extérieur.
Il se gagne en soi-même, à chaque fois que l’on ose franchir la ligne de nos peurs.
Alors, à l’approche de cette rentrée de septembre…
Libère-toi du poids du regard des autres.
Pas pour devenir égoïste ou enfermé dans ton monde
mais parce que tout part de toi.
Mieux t’écouter, c’est mieux écouter les autres.
Ose.
Pas seulement faire ou dire.
Ose aller contre toi aussi :
contre tes réflexes, contre tes peurs, contre cette petite voix qui te dit de te taire.
Pose les questions qui comptent.
Dis ce que tu ressens.
Partage cette part de vulnérabilité que tu caches depuis trop longtemps.
Et si ça te fait peur… c’est bon signe.
Ose venir à ma masterclass du mardi.
Ose prendre la parole au Love Talk Show.
Ose te mettre en jeu, même un peu tremblant.
Parce qu’au fond, le plus grand risque…
ce n’est pas de décevoir les autres.
C’est de s’oublier.
Et puis surtout, fais de cette phrase un mantra :
“Sois toi-même, car les autres sont déjà pris.”
Oscar Wilde
À bientôt
Que c'est criant de vérité
Jai toujours été moi même peu importe le regard des autres
Pas toujours évident cette sensation d'être différente mais tellement plus gratifiant pour être bien dans sa peau
C'est ma mère qui m'a transmis cette valeur
Bonjour
Merci pour ce mail ;ce rappel si important et qu on a tendance à oublier ,à s oublier pour faire plaisir ;à écouter les autres sans qu il y est forcément d écoute en retour et j en ai un peu assez donc il faut être un peu égoïste et penser à soi également et se préserver ;c est un long travail sur soi mais je ne désespère pas ..j y travaille grâce à vous
Merci
A bientôt