Je ne sais pas pourquoi ça m’a autant marqué.
Mais je me souviens très bien du jour où j’ai lu le manifeste d’Apple.
Puis celui de Nike.
Et même, un jour, celui de Coluche…
J’étais ado. Curieux.
Et j’ai trouvé ça fascinant.
Ces marques, ces gens, ces voix…
Ils arrivaient à dire, en quelques phrases simples, ce qu’ils défendaient.
Ce qu’ils refusaient.
Ce qu’ils voulaient voir dans le monde.
Des mots clairs, droits, sans détour.
Qui traçaient un cap.
Un horizon.
Et depuis, je crois que ça m’est resté.
Cette idée qu’un manifeste, ce n’est pas un coup de com.
C’est une boussole.
Un rappel à soi.
Une façon de dire : voilà ce qui m’anime.
Alors, j’ai voulu écrire le mien.
Avec humilité.
Et à ma manière.
Pas pour donner des leçons.
Pas pour dire que j’ai tout compris.
Mais pour dire ce en quoi je crois, moi, aujourd’hui.
Ce que je pense de l’amour, du couple, des relations.
Ce que j’observe, ce que je défends.
Ce que j’aimerais transmettre.
Ça fait plusieurs semaines que je suis dessus.
J’ai réécrit, corrigé, modifié, douté, peaufiné.
Et aujourd’hui, je me suis dit : il est prêt.
Alors je te le partage.
Peut-être qu’il résonnera.
Peut-être pas.
Mais au moins, il sera là.
Déclaration d’amour
Je crois en l’amour.
Pas celui des contes de fées ou des passions éphémères. Pas cet amour qui brûle tout, ne laissant que cendres et regrets. Je crois en l’amour patient, qui se construit pierre après pierre. L’amour tortue, que rien n’érode, ni le temps ni les tempêtes. L’amour brut, sans fard, ni strass, ni paillettes. L’amour exponentiel, celui qui ne se compte pas en mois, mais en décennies. L’amour d’antan, vintage et démodé. Celui que le monde moderne moque, mais que je porte en étendard. L’amour à contre-courant, qui se rit des caprices d’une époque superficielle. Cet amour qui dure bien plus que trois ans. Cet amour qui s’apprend, et qui transforme l’ordinaire en chef-d’œuvre.
Je crois au couple.
À ceux qui bâtissent, construisent et érigent. À ceux qui se soutiennent dans l’adversité. Au couple complice, qui se comprend en un regard. Au couple qui refuse de céder à la première tempête, là où d’autres fuient. À ceux qui cherchent des solutions et non des excuses. À ceux qui célèbrent les rides, la routine, les corps qui changent, les désaccords du quotidien. À ceux qui préfèrent la profondeur du temps à l’illusion de la nouveauté. Au vieux couple, qui fête ses noces d’ivoire, d’acier, ou même de fer rouillé. À ces marathoniens du cœur, ces partenaires de vie, qui défient le temps et les tentations.
Je crois en vous.
À vous, les cœurs d’artichaut, les cœurs brisés ou pleins d’espoir. À vous, les désabusés, les désillusionnés, les laissés pour compte. À vous, qui avez aimé sans retour, donné sans compter. À vous, qui vous sentez seuls dans un monde hyper-connecté. Vous, qui ne trouvez pas votre place, et refusez les diktats des grands architectes du virtuel. À vous, qui méritez plus, qui méritez mieux. À toi, qui refuses de baisser les bras et qui crois encore et toujours, en la possibilité d’un bonheur à deux.
Je crois en une révolution.
Pas une révolution bruyante. Une révolution intime. Silencieuse. Profonde. Celle qui commence à l’intérieur. Quand on se remet en question. Quand on ose se regarder en face. Quand on décide de faire autrement. D’aimer autrement. Je crois que l’amour, ça s’apprend. Comme une langue. Comme un sport. Comme une discipline. Je crois à la transformation lente et volontaire. Celle qui ne fait pas de bruit. Mais qui change tout.
Je crois qu’il ne suffit pas de vouloir aimer.
Il faut savoir aimer.
Et puis surtout,
Je crois que vous méritez cet amour.
Un point c’est tout.
Une très belle initiative que tu as prise là. Antoine. Des mots qui touchent, nous accompagnent et donnent du sens à notre quête.. Merci , tout simplement.
Magnifique, bravo et merci.
C’est réconfortant de lire ce manifeste sur l’amour, d’un homme jeune, qui est en vibration avec ce que je pense. Merci de me permettre grâce à cela de ne pas me sentir étrangère à notre temps
Amitié