Ces 4 biais cognitifs qui vous maintiennent célibataire.
#45 • et comment les dompter avec la méthode PIVOT
Au menu du jour.
Ces 4 biais cognitifs qui vous maintiennent célibataire :
L'effet de Halo : l’amo…la beauté rend aveugle.
Le biais de confirmation : voir ce que l’on désire voir.
L'effet de faux consensus : tout ce qui n’est pas comme moi est bizarre.
Le biais d'auto-complaisance : c’est pas ma faute à moiii.
La méthode PIVOT, ou comment dompter ses biais dans les rencontres.
Mes 2 découvertes de la semaine :
Il y a 3 types d’anxiété : sociale, affective et de performance.
Le zombieing ou la technique du mort-vivant.
Hey lovers,
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi parfois, le chemin vers l'amour ressemble à une course d'orientation sans carte ni boussole ?
La réponse tient souvent en deux mots : biais cognitifs.
Ce sont des petits pièges, des erreurs de jugement, loin d'être de simples caprices de l'esprit, qui façonnent inconsciemment nos attirances, nos choix et nos déceptions.
Aujourd’hui, je vous propose de décortiquer les 4 biais cognitifs les plus présents dans nos rapports amoureux, afin de mieux comprendre et dompter ces forces invisibles qui nous induisent souvent en erreur.
1. L'effet de Halo : l’amo…la beauté rend aveugle.
L'effet de halo, terme popularisé par le psychologue Edward Thorndike, illustre notre tendance à laisser une caractéristique particulière (souvent l'apparence) influencer notre jugement global d'une personne. Dans le contexte des rencontres, cela signifie qu'une belle photographie peut nous amener à prêter à notre interlocuteur des qualités qu'il n'a pas nécessairement, de la gentillesse à l'intelligence. Cette distorsion de la réalité, bien que flatteuse, est une première marche vers l'idéalisation, menant souvent à des désillusions aussi brutales qu'inattendues.
Exemple concret : vous swipez sur une app de dating et tombez sur une photo à faire pâlir Aphrodite elle-même. Votre cerveau attribue immédiatement à cette personne toutes les qualités de l'univers, oubliant que même les dieux grecs avaient leurs défauts.
2. Le biais de confirmation : voir ce que l’on désire voir.
Le biais de confirmation, notre propension à rechercher, interpréter et privilégier les informations qui confirment nos croyances préexistantes, est particulièrement pernicieux dans le domaine amoureux. Il nous pousse à ignorer les signaux d'alarme, à interpréter les mots et les gestes à travers le prisme de nos désirs. Cette sélection sélective de la réalité, comme le montre une étude de Nickerson (1998), peut transformer une relation bancale en idylle fantasmée, nous éloignant toujours plus de la vérité de l'autre.
Exemple concret : vous chattez avec quelqu'un qui mentionne aimer les balades en nature. "C'est le signe du destin !" pensez-vous. Omettant que son idée de "balade" pourrait être simplement un petit tour dans le parc voisin.
3. L'effet de faux consensus : tout ce qui n’est pas comme moi est bizarre.
Ce biais nous amène à surestimer la normalité de nos croyances et comportements, nous enfermant dans une bulle où nos propres normes semblent universelles. Dans les rencontres, cela peut se traduire par des malentendus, des attentes irréalistes, voire des conflits, lorsque l'autre ne répond pas à ce que nous considérons comme "normal". Comprendre cet effet, c'est reconnaître la diversité des expériences et des désirs, un pas vers l'acceptation de l'autre dans sa singularité.
Exemple concret : vous répondez aux messages instantanément et espérez la même diligence. Mais voilà, l'autre prend son temps. Ce n'est pas forcément un signe de désintérêt, mais peut-être juste une indication qu'il pratique l'art ancien de ne pas vivre collé à son téléphone.
4. Le biais d'auto-complaisance : c’est pas ma faute à moiii.
Ce biais nous pousse à attribuer nos succès à des qualités personnelles et nos échecs à des facteurs externes. Dans la sphère des rencontres, cela peut nous empêcher de remettre en question nos propres comportements, de reconnaître nos erreurs et d'apprendre de nos expériences. Admettre que le rejet peut être le résultat de nos propres actions est un exercice d'humilité nécessaire, mais souvent évité.
Exemple concret : Après plusieurs rendez-vous non concluants, vous vous dites que le problème vient des autres : ils ne sont pas assez ouverts, trop superficiels, ou simplement pas à la hauteur de vos attentes. Cette tendance à externaliser les échecs empêche de se remettre en question et de considérer ce que l'on pourrait améliorer dans sa propre approche des rencontres.
La méthode PIVOT, ou comment dompter ses biais dans les rencontres.
Étape 1 : Perception.
Objectif : prendre conscience des biais cognitifs communs et apprendre comment ils se manifestent dans les rencontres.
Action : se former sur les biais cognitifs, peut-être commencer par ceux mentionnés dans cet article, et réfléchir à la manière dont ils pourraient avoir influencé vos expériences passées.
Étape 2 : Introspection.
Objectif : observer ses propres pensées et réactions dans le contexte des rencontres, en identifiant les moments où un biais pourrait être à l'œuvre.
Action : tenir un journal de rencontres, notant les premières impressions, les attentes, et les réactions après chaque interaction ou rendez-vous, en essayant de repérer les patterns qui pourraient indiquer un biais.
Étape 3 : Validation.
Objectif : remettre en question ses propres jugements et perceptions.
Action : pour chaque impression ou décision, se demander : "Est-ce que je base cela sur des preuves concrètes ou est-ce que je suis influencé par un biais ?" Si vous vous rendez compte que c'est le biais qui parle, prenez un moment pour reconsidérer votre position.
Étape 4 : Ouverture.
Objectif : essayer de voir les choses du point de vue de l'autre personne pour mieux comprendre ses actions et réactions.
Action : lorsque vous interprétez le comportement de quelqu'un, envisagez plusieurs explications possibles. Par exemple, si quelqu'un répond lentement à vos messages, au lieu de supposer immédiatement un désintérêt, considérez d'autres facteurs comme un emploi du temps chargé ou un style de communication différent.
Étape 5 : Transformation.
Objectif : encourager une communication honnête et ouverte pour clarifier les intentions et les attentes.
Action : engager des conversations sur vos attentes en matière de communication, vos styles de vie, et ce que vous cherchez dans une relation. Cela peut aider à dissiper les malentendus et à établir une connexion plus authentique.
Conclusion
Alors, pourquoi s'embarrasser de débusquer ces petits biais sournois qui se cachent dans les recoins de notre esprit ? Parce que, mes chers lovers, la connaissance de ces biais n'est pas juste un exercice de style ; elle est la clé d'une vie amoureuse épanouie.
Une étude récente a révélé que les couples qui sont conscients de leurs biais et travaillent activement à les surmonter ont 50% plus de chances de se déclarer satisfaits de leur relation que ceux qui naviguent à vue.
Oui, vous avez bien lu : les comprendre peut littéralement doubler votre quota de bonheur amoureux.
Sources Scientifiques :
Mes 2 découvertes de la semaine.
1. Il y a 3 types d’anxiété : sociale, affective et de performance.
L'anxiété, un trouble émotionnel fréquent, se manifeste sous différentes formes, affectant la vie des individus de manière variée. L'anxiété sociale se caractérise par une peur intense des situations sociales, où l'individu craint d'être jugé ou embarrassé. L'anxiété affective, quant à elle, concerne la peur des relations intimes et des interactions émotionnelles, menant souvent à l'évitement des liens affectifs profonds. Enfin, l'anxiété de performance se réfère à la peur excessive de ne pas répondre aux attentes dans des situations d'évaluation, comme lors d'examens ou de présentations publiques, pouvant entraver significativement les capacités et le bien-être de la personne. (source)
2. Le zombieing ou la technique du mort-vivant.
Le "zombieing", également connu sous le nom de la technique du mort-vivant, est un comportement relationnel. Il décrit le fait qu'une personne qui avait disparu soudainement de la vie d'une autre réapparaît sans prévenir, souvent par le biais des réseaux sociaux ou des applications de rencontres, après une période de silence. Cette réapparition peut susciter des sentiments de confusion et de frustration chez la personne affectée, qui se demande pourquoi leur ancien partenaire revient après avoir disparu. Le terme "zombieing" est devenu courant pour décrire cette expérience dans les relations modernes. (source)
→ Découvrez mon (nouveau) site & mes services
→ Réservez un rdv exploratoire gratuit
Bonjour Antoine
Merci pour ces remarques très justes ,mais difficile à appliquer dans « le feu de l’action »
Amicalement.
Catherine.