Le supplice de Tantale
métaphore de l'amour moderne
Avant de commencer…
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Dans la mythologie grecque, Tantale est un roi condamné à un châtiment cruel.
Il a faim. Il a soif.
Et juste devant lui, des fruits mûrs pendent à portée de main.
Une rivière claire coule à ses pieds.
Mais chaque fois qu’il tend la main pour cueillir…
les branches se dérobent.
l’eau s’éloigne.
Il est condamné à désirer éternellement ce qu’il ne pourra jamais atteindre.
L’époque du presque
Aujourd’hui, on vit une version moderne de ce supplice.
Tu discutes avec quelqu’un. Tu sens une connexion. Tu y crois.
Puis plus rien.
Il ou elle s’éloigne, ne répond plus, ou reste dans une ambiguïté permanente.
Tu es à deux doigts d’une histoire.
Mais elle ne commence jamais vraiment.
Et ce scénario, tu le vis encore et encore.
Avec des visages différents, mais toujours la même sensation :
Presque une relation
Presque un amour
Presque du lien
Et ce “presque” devient une obsession.
Tu veux comprendre. Tu veux réparer. Tu veux que ça marche.
Mais plus tu t’accroches, plus tu t’éloignes du réel.
Tu t’attaches à une projection. Pas à une réalité.
On est devenus des Tantale modernes.
Un monde qui entretient le manque
Derrière ce cercle infernal, il y a un système.
Un monde qui joue avec nos désirs.
Un monde de surstimulation, de consommation affective, de dopamine en continu.
Jamais on n’a eu autant d’options.
Et jamais on ne s’est senti aussi seuls.
On confond le frisson avec la construction.
L’obsession avec la profondeur.
Le manque avec l’amour.
Et plus l’autre est flou, distant, inaccessible…
plus il devient désirable.
Ce n’est pas forcément de l’amour.
C’est une forme sophistiquée de frustration.
Ce que tu poursuis te détourne de ce qui t'attend
Pendant que tu cours après ce qui te fuit, tu oublies ce qui est là.
Tu ne vois plus les personnes disponibles, présentes, fiables.
Tu les mets de côté parce que tu trouves ça “trop simple”.
Pas assez intense. Pas assez excitant.
Mais ce que tu cherches… c’est souvent ce qui te blesse.
Et ce que tu fuis… c’est souvent ce qui pourrait te faire du bien.
Et à force de courir après ce qui ne veut pas de toi,
tu reproduis exactement ce que tu redoutes :
ne pas être choisi(e), ignoré(e), mis(e) de côté.
Toi aussi, tu deviens indisponible.
Pour les autres. Et pour toi-même.
Tu as le choix
Tantale était condamné.
Toi, tu ne l’es pas.
Tu peux décider de ne plus courir après ce qui fuit.
Tu peux ralentir.
Regarder autour de toi.
Et voir (vraiment) ce qui est là. Ce qui répond. Ce qui reste.
Mais ce n’est pas facile.
Parce qu’on vit dans un monde qui valorise ce qui brille, pas ce qui nourrit.
Un monde qui glorifie l’inaccessible.
Et qui oublie la beauté de ce qui est stable, doux, profond.
Et si on s’y mettait ensemble ?
Ce n’est pas qu’un effort individuel.
C’est un changement collectif.
Parce que si chacun court après quelqu’un d’indisponible…
alors chacun devient l’indisponible de quelqu’un d’autre.
Et on se rate tous.
Choisir, c’est renoncer.
Et renoncer, ça demande :
du courage
du discernement
une forme de maturité amoureuse
Le courage de ne pas confondre excitation et connexion.
Le courage de faire un pas vers ce qui est là.
Le courage de quitter le fantasme… pour vivre le réel.
Un exercice pour la fin d’année
On est le dimanche 21 décembre.
L’année touche à sa fin.
C’est le bon moment pour faire un petit bilan.
Pas pour se juger.
Mais pour clarifier.
✍️ Voici un exercice simple que je te propose de faire :
Prends une feuille. Trace deux colonnes.
Dans la colonne de gauche, écris :
“Ce que j’ai poursuivi en 2025… mais qui m’a échappé.”
👉 Un ex. Un crush ambivalent. Une relation floue. Un idéal inaccessible.
Dans la colonne de droite, écris :
“Ce que j’ai peut-être négligé… mais qui était là.”
👉 Une personne fiable. Une rencontre douce. Une connexion simple. Une forme de paix.
Puis pose-toi ces 3 questions :
Qu’est-ce que je veux honorer en 2026 ?
Est-ce que je veux encore courir après ce qui me fuit ?
Ou est-ce que je choisis enfin de construire avec ce qui me répond ?
Pour finir
Tantale était condamné.
Il ne pouvait rien faire d’autre que tendre la main, encore et encore, vers ce qui se dérobait.
Mais toi, tu n’es pas Tantale.
Tu n’es pas prisonnier de ce supplice.
Tu peux t’arrêter.
Tu peux reprendre ton souffle.
Tu peux te tourner vers autre chose. Vers quelqu’un d’autre. Vers une autre manière d’aimer.
Tu peux décider que le manque ne sera plus ton moteur.
Que ton histoire ne sera pas bâtie sur le fantasme, mais sur le réel.
Sur ce qui répond.
Ce qui reste.
Ce qui s’approche, quand tu tends la main.
Peut-être que c’est ça, grandir en amour :
ne plus courir après ce qui fuit,
mais accueillir (enfin) ce qui vient à toi.
Et si c’était ça, ton cadeau de fin d’année ?
Quitter le supplice.
Et choisir la paix.
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