Avant de commencer…
On est désormais 25,097 dans cette newsletter. Que tu sois là depuis le début, ou que tu viennes de me découvrir, merci de me lire ❤️
Voici les actus :
The Love Talk Show : c’est ce soir à 19h30. Un invité spécial (un homme) qui va nous raconter son parcours, ses peurs et ses envies. Suivi, comme d’habitude, de deux coachings en direct. Connecte-toi ici à 19h25 👈
Envie d’être coaché(e) ? Je propose des accompagnements individuels pour avancer concrètement, pas à pas. On définit un plan, on le suit ensemble, et on t’accompagne jusqu’à une histoire d’amour concrète, saine et durable. Places limitées. Pour candidater, réponds à ce formulaire 👈
Certaines personnes attendent “le bon moment”.
Elles se disent :
« Quand j’aurai réglé mes blessures, je serai prêt(e). »
« Quand j’aurai plus confiance en moi, je me relancerai. »
« Quand je n’aurai plus peur, j’aimerai vraiment. »
Mais ce moment-là… n’arrive jamais.
Parce que la vie n’offre jamais de conditions parfaites.
Et que l’amour, lui, n’attend pas que tu sois prêt(e).
Il arrive quand tu es encore en chantier.
Le travail sur soi : un formidable outil… qui peut devenir une prison
Le développement personnel est une chance.
Dans un monde où tout bouge, où les repères manquent,
où les relations se complexifient,
comprendre son fonctionnement est un acte de lucidité et de courage.
Mais parfois, à force d’introspection, on finit par s’enfermer dedans.
On analyse, on comprend, on décortique…
et on finit par vivre dans la théorie plutôt que dans la chair.
Je vois souvent des personnes me dire :
« Je me lancerai quand je serai guérie. »
Mais ces personnes-là peuvent attendre longtemps.
Parce que, oui, il faut avancer sur soi.
Mais si tu restes uniquement dans l’introspection,
tu tournes en rond dans ton monde intérieur.
Et la vie, elle, passe à côté.
Ce que je crois profondément
Et c’est peut-être ce qui va te surprendre, venant de moi.
Parce que oui — je propose des accompagnements,
je parle de psychologie, d’attachement, d’estime de soi,
je t’aide à comprendre tes schémas.
Mais comprendre n’a de valeur que si ça se vit.
Une chose essentielle dans ce que je transmets,
c’est qu’il faut aller vivre.
Oser. Tenter. Sortir de la zone de confort.
Un orteil d’abord.
Puis deux.
Puis trois.
Je vois des gens qui me suivent (et j’en suis extrêmement heureux ❤️),
qui écoutent, qui prennent des notes, qui accumulent un savoir…
mais qui ne le mettent jamais en pratique.
Et ce n’est pas ce que je souhaite.
Parce que la vraie transformation, elle ne se fait pas dans les lectures,
ni dans les vidéos, ni même dans les coachings.
Elle se fait dans la vie réelle.
Là où on tremble un peu.
Là où on apprend en marchant.
Appuyer sur pause… ou rester figé
Bien sûr, il y a des moments où il faut s’arrêter.
Des périodes de vie difficiles — de deuil, de séparation, de fatigue profonde —
qui demandent de ralentir, de se recentrer, de panser ses plaies.
Ces pauses sont vitales.
Elles permettent de se retrouver, de se reconstruire.
Mais ce texte ne s’adresse pas à ceux qui vivent ces tempêtes-là.
Il s’adresse à celles et ceux qui attendent trop longtemps.
Qui se sentent “pas encore prêts”.
Qui repoussent.
Qui procrastinent.
À ceux qui veulent aimer… mais restent bloqués dans la préparation.
Mouvement interne et mouvement externe
Il y a deux types de mouvement.
👉 Le mouvement interne : comprendre, apaiser, réfléchir, se connaître.
👉 Le mouvement externe : oser, rencontrer, aimer, échouer, recommencer.
Les deux sont essentiels.
Mais l’un sans l’autre ne mène nulle part.
Le mouvement interne te prépare.
Le mouvement externe te révèle.
Tu peux lire tous les livres du monde,
suivre toutes les thérapies,
faire toutes les prises de conscience possibles…
Mais certaines choses ne se guérissent que dans la relation.
La peur de l’abandon, par exemple,
ne disparaît pas seule : elle s’apaise au contact d’un partenaire stable.
L’estime de soi ne se décrète pas :
elle se renforce quand quelqu’un te regarde sans te juger.
Bref : la guérison intérieure se poursuit dans le lien, pas en dehors de lui.
Le mythe du “moment parfait”
Beaucoup se disent :
“Je veux d’abord être bien seul(e).”
C’est une belle intention.
Mais parfois, elle cache une peur :
la peur d’être vu(e) dans sa vulnérabilité,
la peur d’échouer encore,
la peur de perdre le contrôle.
Alors on attend d’être “prêt”.
Mais être prêt, c’est une illusion.
Personne ne l’est vraiment.
L’amour, c’est un saut.
Et comme tous les sauts, il commence dans le vide.
L’amour n’est pas la fin du travail sur soi. C’est sa continuité.
Le couple n’est pas une récompense pour “ceux qui ont tout compris”.
C’est un terrain d’expérimentation pour ceux qui continuent à apprendre.
C’est là que tu vois si ce que tu as compris, tu peux le vivre.
Si tu peux rester ouvert quand tu as peur.
Si tu peux poser des limites sans t’éloigner.
Si tu peux t’ajuster sans te renier.
Aimer, c’est pratiquer ce qu’on croit avoir intégré dans les livres.
Tu n’as pas besoin d’être prêt(e).
Tu as besoin d’être en mouvement.
Pas parfait(e).
Pas guéri(e).
Mais vivant(e).
Présent(e).
Conscient(e).
Le bon moment, ce n’est pas quand tu as tout compris.
C’est quand tu cesses d’attendre.
À bientôt
100% d’accord