Être en couple, ce serait renoncer.
Faire des compromis.
Perdre sa liberté.
C’est ce qu’on nous répète partout.
Comme avoir des enfants.
Comme se marier.
Comme s’attacher profondément à quelqu’un.
Aujourd’hui, tout est vu à travers le prisme de la contrainte.
Et en face, on nous vend une liberté “idéale” :
Faire ce qu’on veut, quand on veut, sans rendre de comptes à personne.
Changer de vie en un clic.
Couper les ponts.
Partir à Bali.
Mais cette liberté-là…
C’est une liberté de pacotille.
Une version low cost.
Une liberté Ikea : rapide, légère, démontable à volonté.
Et très confortable… tant qu’on reste seul.
Parce que dès qu’il faut composer avec l’autre,
Accepter la frustration, ajuster ses désirs,
Y’a plus personne.
Claire Chazal
À l’origine de cette newsletter, il y a une interview de Claire Chazal.
Cette vidéo m’a rendu ouf.
Pas parce qu’elle est choquante.
Mais parce qu’elle représente exactement le discours ambiant.
On croit que le couple nous limite.
Qu’il nous attache. Qu’il nous enferme.
Alors que dans un couple sain, c’est tout l’inverse.
Ça n’annule pas ta liberté.
Ça lui donne une direction.
Le grand malentendu
On confond liberté et absence de contrainte.
Ce sont deux choses très différentes.
Comme le dit Yuval Noah Harari, l’auteur de Sapiens :
“Les humains ne peuvent pas vivre sans contraintes. Ce sont les contraintes qu’ils choisissent qui les définissent.”
Et c’est là que tout s’inverse.
La liberté naît de la contrainte choisie.
Un artiste est libre grâce à la contrainte.
C’est le tempo qui lui permet de créer une œuvre puissante.
Ce sont les limites du cadre qui donnent de la forme à son génie.
Un athlète est libre parce qu’il respecte une discipline.
Parce qu’il accepte l’effort. Parce qu’il se construit autour de règles.
Un entrepreneur est libre dans ses contraintes : marché, budget, temps.
Et c’est en composant avec ces contraintes qu’il crée de la valeur.
Partout, c’est la même logique :
La contrainte n’annule pas la liberté.
Elle la rend possible.
C’est exactement ce que dit la théorie des contraintes :
Dans tout système complexe, il y a au moins une contrainte.
Et cette contrainte n’est pas un obstacle à éviter.
C’est le point autour duquel tout s’organise.
C’est elle qui donne la priorité, la cohérence, la direction.
Une contrainte bien identifiée, bien assumée, devient un levier.
Elle permet de faire mieux. De faire plus juste. De faire plus fort.
C’est ça, le paradoxe :
Ce n’est pas l’absence de contrainte qui libère.
C’est la contrainte bien choisie qui structure la liberté.
Et le couple dans tout ça ?
Dans un couple toxique, oui : les contraintes sont subies.
On s’écrase. On se perd. On renonce à soi.
C’est une prison.
Mais dans un couple sain, les contraintes sont choisies.
Elles sont le fruit d’un dialogue.
Elles deviennent des repères.
Aimer, c’est un choix libre
Un couple ne t’enferme pas.
Il t’engage.
Il t’ouvre.
Il t’oblige à grandir hors de toi.
Et ça, c’est peut-être la forme la plus profonde de la liberté.
La plus exigeante.
La plus féconde.
Dans une époque qui glorifie le “zéro contrainte”,
le “zéro attachement”,
le “zéro effort”…
Construire à deux devient un acte de résistance.
Et Claire Chazal, comme beaucoup, croit défendre sa liberté.
Mais ce qu’elle défend, en réalité,
C’est un isolement bien maquillé.
Une indépendance confortable.
Une forme de solitude sous contrôle.
Ce n’est pas la liberté.
C’est une prison dorée.
Au fait !
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