Ce message m’a mis KO.
Ce matin, j’ai reçu ça 👇
Un bébé.
Né d’un couple que j’ai aidé à former.
Une vie qui existe… grâce à une rencontre.
Et là, je me suis arrêté net.
Pas de fierté démesurée.
Juste un moment de silence.
Une sorte de gratitude qui te tombe dessus, sans prévenir.
J’en reçois beaucoup, des messages touchants. (J’en ai même plus de 420 archivés juste ici).
Mais celui-là… il m’a cueilli.
Il m’a ramené à l’essentiel.
À ce que je fais.
Et pourquoi je le fais.
Ça fait 9 ans que je fais ce métier.
9 ans que je trime.
Que je teste des idées. Que je pivote. Que je recommence.
Que je cherche comment mieux aider.
J’ai connu les moments de galère.
Les nuits blanches.
Les lancements ratés.
Les périodes de doute, de solitude, de fatigue.
J’ai aussi connu les jugements.
Ceux qui ricanent quand tu dis que tu aides les gens à trouver l’amour.
Ceux qui pensent que c’est pas un vrai métier.
Ceux qui te classent dans la case “gourou du love”.
Ou ceux qui t’écrivent des mots d’une violence sèche, gratuite, presque terrifiante. (J’en partagerai bientôt un — pour que vous mesuriez à quoi ça ressemble.)
Il y a aussi eu Abricot.
Les milliers de rendez-vous organisés à la main.
Les entretiens pendant des heures.
Les premiers coachings, sans méthode, juste l’intuition.
Les client(e)s qui m’ont fait confiance avant que je sois vraiment prêt.
C’est grâce à eux que j’ai appris.
Ces derniers mois, les planètes s’alignent.
Les projets décollent.
Les résultats arrivent en escadrille.
Je ressens une fluidité que je n’avais jamais connue.
J’ai le sentiment d’être à la bonne place, au bon moment.
Mais ce que je vis aujourd’hui, je ne le dois pas à la chance.
Je le dois à mon travail, à ma passion, à ma fougue, mon acharnement.
À Agathe, ma fiancée, qui m’a toujours soutenu, même dans les moments de doute.
À vous, qui me suivez, me lisez, m’encouragez.
Et aussi — rendons à César ce qui est à César — à Karine Le Marchand, qui m’a permis de passer un cap, avec une bienveillance et une générosité qui forcent le respect.
Mais tout ceci,
Ce n’est pas une ligne d’arrivée.
Juste une étape.
Ce message, ce bébé, c’est comme un repère.
Un point d’arrêt dans un flot discontinu de travail (je bosse 7/7 😂)
Un moment de recul, que j’ai eu envie de partager avec vous.
Parce que je sais que la route continue.
Il y a encore beaucoup à construire, beaucoup à créer, beaucoup à transmettre.
Mais aujourd’hui, j’appuie brièvement sur pause.
Je regarde derrière.
Et je mesure la chance que j’ai de faire ce métier.
De vous aider.
Bref,
Je crois que j’ai trouvé mon ikigai.
Ce point d’équilibre entre ce que j’aime faire, ce que je sais faire, ce dont le monde a besoin, et ce qui me fait vivre.
Alors non, je ne sauve pas des vies.
Mais j’aide à en créer.
Ou à les réparer.
Et je ne fais pas ce métier que pour les likes.
Ni que pour l’ego.
Ni que pour le business.
Bien sûr que ça compte — je suis humain.
Mais s’il n’y avait pas, au fond, ce désir profond d’aider les gens à vivre de vraies histoires d’amour…
Je me serais déjà arrêté depuis longtemps.
Alors,
Merci d’être là.
Merci de faire partie, à votre façon, de cette aventure.
Et à très bientôt,